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Va-et-vient Série, charbon, dimensions variables, 2017-2018. Le procédé débute d'abord par la prise de possession d'un lieu par le biais de mon empreinte au graphite, comme résultat et signe de ce passage. Ensuite, je reviens deux fois au même endroit pour capturer une image avant que l'empreinte ne disparaisse ou ne soit partiellement effacée. En relation avec son environnement, condamné à s'effacer par les inévitables mouvements de la ville, je montre ce que l'on ne voit pas d'habitude. Les ombres de la nuit se transforment en surfaces planes abstraites monochromes pendant la journée, sculptant le sol sur lequel elles se trouvent. Ceci pour inverser le rapport qu'elles entretiennent avec la réalité. Leur seule façon d'exister est leur effacement. Le hasard fait partie du processus de création, car je n'ai aucun moyen de savoir si la marque du charbon sera encore présente lorsque la photographie sera prise. Pour accentuer l'aspect énigmatique et symbolique de l'ombre du charbon, je tente de supprimer la source de lumière chaque fois que cela est possible. C'est ce que je veux illustrer quand en disant que je ne contrôle pas mon travail. Les effacements ou les disparitions sont très souvent causés par la pluie ou le vent, parce que le charbon est juste tracé sur le sol.
Copyright © 2021 · Tous droits réservés · Anthony Visconti
Va-et-vient Série, charbon, dimensions variables, 2017-2018. Le procédé débute d'abord par la prise de possession d'un lieu par le biais de mon empreinte au graphite, comme résultat et signe de ce passage. Ensuite, je reviens deux fois au même endroit pour capturer une image avant que l'empreinte ne disparaisse ou ne soit partiellement effacée. En relation avec son environnement, condamné à s'effacer par les inévitables mouvements de la ville, je montre ce que l'on ne voit pas d'habitude. Les ombres de la nuit se transforment en surfaces planes abstraites monochromes pendant la journée, sculptant le sol sur lequel elles se trouvent. Ceci pour inverser le rapport qu'elles entretiennent avec la réalité. Leur seule façon d'exister est leur effacement. Le hasard fait partie du processus de création, car je n'ai aucun moyen de savoir si la marque du charbon sera encore présente lorsque la photographie sera prise. Pour accentuer l'aspect énigmatique et symbolique de l'ombre du charbon, je tente de supprimer la source de lumière chaque fois que cela est possible. C'est ce que je veux illustrer quand en disant que je ne contrôle pas mon travail. Les effacements ou les disparitions sont très souvent causés par la pluie ou le vent, parce que le charbon est juste tracé sur le sol.
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Série, charbon, dimensions variables, 2017-2018. Le procédé débute d'abord par la prise de possession d'un lieu par le biais de mon empreinte au graphite, comme résultat et signe de ce passage. Ensuite, je reviens deux fois au même endroit pour capturer une image avant que l'empreinte ne disparaisse ou ne soit partiellement effacée. En relation avec son environnement, condamné à s'effacer par les inévitables mouvements de la ville, je montre ce que l'on ne voit pas d'habitude. Les ombres de la nuit se transforment en surfaces planes abstraites monochromes pendant la journée, sculptant le sol sur lequel elles se trouvent. Ceci pour inverser le rapport qu'elles entretiennent avec la réalité. Leur seule façon d'exister est leur effacement. Le hasard fait partie du processus de création, car je n'ai aucun moyen de savoir si la marque du charbon sera encore présente lorsque la photographie sera prise. Pour accentuer l'aspect énigmatique et symbolique de l'ombre du charbon, je tente de supprimer la source de lumière chaque fois que cela est possible. C'est ce que je veux illustrer quand en disant que je ne contrôle pas mon travail. Les effacements ou les disparitions sont très souvent causés par la pluie ou le vent, parce que le charbon est juste tracé sur le sol.
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Va-et-vient Série, charbon, dimensions variables, 2017-2018. Le procédé débute d'abord par la prise de possession d'un lieu par le biais de mon empreinte au graphite, comme résultat et signe de ce passage. Ensuite, je reviens deux fois au même endroit pour capturer une image avant que l'empreinte ne disparaisse ou ne soit partiellement effacée. En relation avec son environnement, condamné à s'effacer par les inévitables mouvements de la ville, je montre ce que l'on ne voit pas d'habitude. Les ombres de la nuit se transforment en surfaces planes abstraites monochromes pendant la journée, sculptant le sol sur lequel elles se trouvent. Ceci pour inverser le rapport qu'elles entretiennent avec la réalité. Leur seule façon d'exister est leur effacement. Le hasard fait partie du processus de création, car je n'ai aucun moyen de savoir si la marque du charbon sera encore présente lorsque la photographie sera prise. Pour accentuer l'aspect énigmatique et symbolique de l'ombre du charbon, je tente de supprimer la source de lumière chaque fois que cela est possible. C'est ce que je veux illustrer quand en disant que je ne contrôle pas mon travail. Les effacements ou les disparitions sont très souvent causés par la pluie ou le vent, parce que le charbon est juste tracé sur le sol.
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